Voyage responsable Cap Vert

Les émissions moyennes de CO2 basées sur la consommation par habitant au Cap-Vert sont de 1.59 tonnes par an. Afin de limiter le réchauffement climatique à moins de 2 degrés d’ici la fin du siècle, chaque habitant devrait émettre moins de 2 tonnes par an avant 2050, bien en dessous de la moyenne mondiale de 4,4 tonnes. À titre d'information, les émissions basées sur la consommation sont les émissions nationales corrigées pour prendre en compte les échanges commerciaux. Cela signifie les émissions produites sur le territoire moins celles liées aux exportations, plus celles résultant des importations. Sources: Climate Watch & Our World in Data.

Le Cap-vert obtient une bonne note sur ce critère bien qu’il n'utilise plus de ressources que ce que la planète peut régénérer en un an. Il faudrait l’équivalent de 1,2 planète Terre pour que la consommation cap verdienne de ses ressources soit durable et pérenne. Au niveau global, il en faudrait l'équivalent de 1,7 Terres. Comparativement aux autres pays, le Cap-vert fait donc partie des pays les moins consommateurs de ressources. Il faudrait cependant que le pays n'utilise pas plus de ressources que ce que la Terre peut régénérer en une année. Source: Earth Overshoot Day.

Situé dans l'océan Atlantique, au large du Sénégal, le Cap-Vert se trouve à environ 4 000 km de Paris. Un aller-retour au Cap-Vert en classe économique émet aux alentours de 1,4 tonnes d’éq. CO2. À titre de comparaison, un français émet en moyenne 10 tonnes d’éq. CO2 par an, et devra n’en émettre que 2 tonnes éq. CO2 d’ici 2050 pour atteindre l’objectif de neutralité carbone. Source: MyClimate.

L'empreinte carbone d'une nuit d'hôtel au Cap-Vert est de 41.7 kg d’éq. CO2. En moyenne, 60 à 70% de l’empreinte carbone d’une nuit d’hôtel provient de la consommation d’énergie. Cela prend par exemple en compte l'éclairage, la climatisation, l'énergie utilisée pour laver les draps ou encore chauffer l'eau des douches. L’empreinte carbone d’une nuit d’hôtel est donc très fortement corrélée à celle de la production d’électricité du pays. À titre de comparaison, l'empreinte carbone d’une nuit d'hôtel en France est de 6.6 kg d’éq. CO2 (chiffres basés sur des données de 2021). Source: Hotel Footprint - GreenView.

Le mix électrique d’un pays correspond à la répartition des sources d'énergie utilisées pour produire l'électricité du pays. Le mix électrique du Cap-Vert est varié mais repose essentiellement sur des combustibles fossiles, émettant en moyenne 527 g d’éq. CO2 par kWh produit. À titre de comparaison, le mix électrique de la France émet moins de 100 g d’éq. CO2 par kWh produit. Source: Base empreinte® - ADEME.

Le tourisme représente 30% de l’emploi au Cap-vert. Puisque le pays dépend à plus d’un tiers du tourisme, celui-ci permet à l’économie locale de prospérer, et en constitue même un élément essentiel. En effet, le tourisme contribue au PIB du pays à hauteur de plus de 37,8%. De plus, les infrastructures de tourisme y sont déjà largement établies. Source: World Travel and Tourism Council (WTTC).

Au Cap-Vert, 90% de la population a accès à une source d'eau potable améliorée depuis ou à moins de 30 minutes de son logement (incluant l’aller-retour et le temps d’attente lors de la collecte). Le stress hydrique (lorsque la demande en eau dépasse les ressources disponibles) dans le pays est faible (<10%). Sources: Nations Unis & Institut des Ressources mondiales & Organisation pour l'alimentation et l'agriculture (FAO).

L’intensité touristique correspond au rapport entre le nombre d’arrivées et le nombre d'habitants du pays. Le Cap-vert accueille 758 000 touristes par an, contre 577 000 habitants. L’intensité touristique y est donc modérée. L'intensité touristique a peu d'indicence sur le pays et les populations locales. Cependant, l'île de Boa Vista, faisant partie de l'archipel subit une forte pollution, notamment de déchets plastique, dûe principalement à l'activité touristique. Source: La Banque Mondiale.

Au Cap-Vert, des efforts sont déployés pour améliorer les conditions de travail et promouvoir le travail décent. Des lois protègent contre la discrimination au travail, les syndicats sont protégés et des réglementations existent pour assurer la sécurité et la santé au travail. Sources: Indice des droits du travail - Wage indicator et Centre for Labour Research & Indice des droits dans le monde - Confédération Syndicale Internationale.

D’après les Nations Unis, le Cap-vert possède un indice de développement humain de 66,2. Ce score relativement faible, est de 7 points en dessous de la moyenne mondiale de 73,2. L'espérance de vie et le taux d'alphabétisation dans le pays sont équivalents à la moyenne mondiale. Le PIB par habitant est quant à lui très largement en dessous de la moyenne mondiale. Source: IDH - Programme de Développement des Nations Unies.

La qualité des politiques publiques au Cap-Vert est considérée comme bonne bien que le pays ait quelques défis à relever tels que le chômage, qui est particulièrement élevé, notamment chez les jeunes. Le pays a réalisé des progrès significatifs dans des domaines tels que l'éducation et la santé. Des efforts ont été déployés pour améliorer l'accès aux services de base et pour favoriser le développement économique et social du pays. Le Cap-Vert rencontre des difficultés pour assurer des conditions de sécurité satisfaisantes, les voyageurs sont invités à être particulièrement vigilants lors de leurs déplacements. Source: Indice des services publics - The Global Economy.

L'impact de l'activité humaine sur les écosystèmes terrestres au Cap-Vert est jugé modéré. Le Cap-Vert contient un territoire non couvert artificiellement de 33%. Cela comprend, entre autres, les dunes de sable, les eaux fluviales, les zones chargées de lahars et les zones rocheuses ou pierreuses. Source: Wildlife Conservation Society.

Le taux d’intégrité de biodiversité moyen du Cap-Vert est de 51%, signifiant une importante perte de biodiversité par rapport à un écosystème de référence sur lequel l'impact humain est minime. Au Cap-Vert, la diminution de la biodiversité est un problème majeur, et elle trouve ses racines dans deux principales causes : la pollution plastique et la surpêche. Ces facteurs menacent gravement les écosystèmes marins et les espèces qui en dépendent. Source: UN Biodiversity Lab.

De 2000 à 2020, le Cap-vert n'a enregistré aucune variation de sa couverture forestière. Source: Global Forest Watch.

L’indice de performance environnementale permet d’évaluer dans quelle mesure les pays se rapprochent des objectifs fixés en matière de politique environnementale. Le Cap-Vert est classé 91/180, avec un score de 41.9/100. Le pays a un score de 37.9 en termes de vitalité des écosystèmes, 32.6 en termes de santé et 51.4 en termes de politique climatique. Source: Indice de performance environnementale - Université de Yale.

Au Cap-Vert, la gestion des déchets est très mauvaise. Le pays a un extrêmement mauvais niveau de gestion des déchets solides (en termes de collecte et de traitement) avec un score de 8.6/100 et une très faible proportion de matériaux recyclables (score de 17.4/100). Cependant, le pays émet peu de déchets plastique dans les océans (score de 61.7/100). Source: Indice de performance environnementale (gestion des déchets) - Université de Yale.

Bien que possédant une richesse naturelle exceptionnelle, le Cap-Vert compte seulement 2 sites et héritages culturels classés au patrimoine mondial de l'UNESCO. Le Cap-Vert est plutôt apprécie pour ses activités de nature, telle que la randonnée, et pour ses spots de surf et de planche à voile. Source: UNESCO.