Hôtels Vietnam

Les émissions moyennes de CO2 basées sur la consommation par habitant au Viêt Nam sont de 2.1 tonnes par an. Afin de limiter le réchauffement climatique à moins de 2 degrés d’ici la fin du siècle, chaque habitant devrait émettre moins de 2 tonnes par an avant 2050, bien en dessous de la moyenne mondiale de 4,4 tonnes. À titre d'information, les émissions basées sur la consommation sont les émissions nationales corrigées pour prendre en compte les échanges commerciaux. Cela signifie les émissions produites sur le territoire moins celles liées aux exportations, plus celles résultant des importations. Sources: Climate Watch & Our World in Data.

Le Viêt Nam obtient une bonne note sur ce critère bien qu’elle utilise plus de ressources que ce que la planète peut régénérer en un an. Il faudrait l’équivalent de 1,4 planètes Terre pour que la consommation Viêt Namienne de ses ressources soit durable et pérenne. Au niveau global, il en faudrait l'équivalent de 1,7 Terres. Comparativement aux autres pays, le Viêt Nam fait donc partie des pays les moins consommateurs de ressources. Il faudrait cependant que le pays n'utilise pas plus de ressources que ce que la Terre peut régénérer en une année. Source: Earth Overshoot Day.

L'empreinte carbone d'une nuit d'hôtel au Viêt Nam est de 40.0 kg d’éq. CO2. En moyenne, 60 à 70% de l’empreinte carbone d’une nuit d’hôtel provient de la consommation d’énergie. Cela prend par exemple en compte l'éclairage, la climatisation, l'énergie utilisée pour laver les draps ou encore chauffer l'eau des douches. L’empreinte carbone d’une nuit d’hôtel est donc très fortement corrélée à celle de la production d’électricité du pays. À titre de comparaison, l'empreinte carbone d’une nuit d'hôtel en France est de 6.6 kg d’éq. CO2 (chiffres basés sur des données de 2021). Source: Hotel Footprint - GreenView.

Le mix électrique d’un pays correspond à la répartition des sources d'énergie utilisées pour produire l'électricité du pays. Le mix électrique du Viêt Nam repose principalement sur des combustibles fossiles (64,6% en 2020) et sur l'énergie hydraulique (30,4% en 2020), émettant en moyenne 432 g d’éq. CO2 par kWh produit. À titre de comparaison, le mix électrique de la France émet moins de 100 g d’éq. CO2 par kWh produit. Source: Base empreinte® - ADEME.

Situé en Asie du Sud-Est, le Viêt Nam se trouve à environ 9 100 km de Paris. Un aller-retour au Viêt Nam en classe économique émet aux alentours de 3,0 tonnes d’éq. CO2. À titre de comparaison, un français émet en moyenne 10 tonnes d’éq. CO2 par an, et devra n’en émettre que 2 tonnes éq. CO2 d’ici 2050 pour atteindre l’objectif de neutralité carbone. Source: MyClimate.

L’intensité touristique correspond au rapport entre le nombre d’arrivées et le nombre d'habitants du pays. Le Viêt Nam accueille 18 millions de touristes par an, contre 95,8 millions d’habitants. L’intensité touristique y étant très faible, elle a peu d'influence sur le pays. Le tourisme contribue cependant à l’économie locale et permet de créer des emplois dans le secteur du tourisme. Source: La Banque Mondiale.

D’après les Nations Unis, le Viêt Nam possède un indice de développement humain de 70,3. Ce score moyennement élevé, est de 3 points en dessous de la moyenne mondiale de 73,2. Le taux d'alphabétisation dans le pays est bien au-dessus de la moyenne mondiale. Cependant, l'espérance de vie est légèrement en dessous et le PIB par habitant est lui très largement en dessous, avec de très fortes inégalités dans le pays. Source: IDH - Programme de Développement des Nations Unies.

La qualité des politiques publiques au Viêt Nam est bonne. Le Viêt Nam dispose d'un système de santé en évolution constante et de qualité correcte. L’état des transports et des infrastructures est inégal sur le territoire, mais en nette amélioration, et l'eau du robinet n'est pas considérée comme potable. Le niveau de criminalité de droit commun est faible dans la plupart des régions. Source: Indice des services publics - The Global Economy.

Le Viêt Nam offre des conditions de travail correctes. Il existe un salaire minimum et un système de chômage et de retraite. Cependant, les emplois peuvent y être assez précaires, puisque beaucoup sont à durée déterminée, et les employeurs n'ont pas d'obligation de donner de préavis de 30 jours lors d'un licenciement. Les travailleurs n'ont pas de droit de grève, et le travail forcé n'est pas illégal. De plus, la Confédération Syndicale Internationale a communiqué que le degré de violation de ces droits est élevé au Viêt Nam, détériorant grandement les conditions réelles des travailleurs. Sources: Indice des droits du travail - Wage indicator et Centre for Labour Research & Indice des droits dans le monde - Confédération Syndicale Internationale.

Au Viêt Nam, seulement 58% de la population a accès à une source d'eau potable améliorée depuis son logement, bien que les Nations Unies reconnaissent le droit à l’eau potable et à l’assainissement comme droit fondamental. Le pays connaît de fortes disparités de distribution en eau potable dû à des infrastructures inégalement développées sur le territoire. De plus, le pays connaît d'importants problèmes de pollution des eaux. De plus, le stress hydrique (lorsque la demande en eau dépasse les ressources disponibles) dans le pays est relativement élevé (20-40%). Sources: Nations Unis & Institut des Ressources mondiales & Organisation pour l'alimentation et l'agriculture (FAO).

Le tourisme représente 8% de l’emploi au Viêt Nam et ne contribue au PIB qu’à hauteur de 7%. Le tourisme ne contribue donc qu'assez peu au bon fonctionnement de l’économie locale. Source: World Travel and Tourism Council (WTTC).

L'impact de l'activité humaine sur les écosystèmes terrestres au Viêt Nam est généralement considéré comme modéré. Cependant, il est important de noter que les changements dans l'occupation et l'utilisation des sols sont les principaux responsables de la perte de biodiversité terrestre. Dans le pays, cela se manifeste notamment par la conversion de terres végétales naturelles et semi-naturelles en terres cultivées, atteignant un pourcentage de 47% des sols. Source: Wildlife Conservation Society.

Le taux d’intégrité de biodiversité moyen du Viêt Nam est de 48%, signifiant une très forte perte de biodiversité par rapport à un écosystème de référence sur lequel l'impact humain est minime. Le Viêt Nam est le 16e pays à la biodiversité la plus riche au monde, avec plus de 11.000 espèces découvertes dans le pays. Cependant, le pays fait face à de nombreux défis alors que la biodiversité diminue à un rythme élevé. De nombreuses espèces sont en effet à un niveau alarmant, confrontées à un risque élevé d’extinction en raison de la surexploitation et de la perte des biotopes. Source: UN Biodiversity Lab.

De 2000 à 2020, le Viêt Nam a enregistré une diminution de 3,1% de couverture forestière, représentant une perte de 645 000 hectares de terres arborées. Cette baisse modérée est principalement attribuée à la conversion des terres forestières en plantations de cultures commerciales telles que le riz, le café, le thé et le caoutchouc. En effet, en moins de 50 ans, les rendements de riz ont quasiment quadruplé. Source: Global Forest Watch.

Le Viêt Nam compte 23 sites et héritages culturels classés au patrimoine mondial de l’UNESCO. Le pays possède un fort héritage culturel, et notamment un très grand nombre de temples et de pagodes (lieux de culte dédiés aux Bhouddas). Source: UNESCO.

Au Viêt Nam, la gestion des déchets est très mauvaise. Le pays a une extrêmement mauvaise gestion des déchets solides (en termes de collecte et de traitement) avec un score de 22/100, et une proportion faible de matériaux recyclables (score de 46/100). De plus, le pays émet d'extrêmement importantes quantités de déchets plastique dans les océans (score de 12.3/100). Source: Indice de performance environnementale (gestion des déchets) - Université de Yale.

L’indice de performance environnementale permet d’évaluer dans quelle mesure les pays se rapprochent des objectifs fixés en matière de politique environnementale. Le Viêt Nam est classé 178/180, avec un score de 20.1/100. Le pays a un score de 22.1 en termes de vitalité des écosystèmes, 35.1 en termes de santé et 10.1 en termes de politique climatique. Source: Indice de performance environnementale - Université de Yale.