Un grand hôtel international avec une touche rétro et un brin de kitsch, tout le confort est dans les chambres.
Quand on est à Hanoï, on ne peut manquer l'opéra - un des repères du centre-ville. Situé juste dans l'axe, cet hôtel qui porte son nom a certes une vocation d'affaires, au départ, mais c'est un lieu agréable pour quiconque dispose de peu de temps à Hanoï et compte à la fois sur un confort irréprochable et un emplacement proche de tout. Au premier abord, les deux niveaux de balcons donnent une impression d'ouverture, d'échappées, qui compensent la cour intérieure, relativement monotone et toute en longueur et hauteur. Le reste des parties communes, comme son café avec joli bassin, cette porte ancienne ou ce pousse-pousse qui semble garé pour attendre un client d'autrefois distille une à une ses surprises. Les chambres non plus ne laissent pas indifférent, affichant des couleurs vives, presque impériales, de généreuses peintures murales et ces jeux de miroirs qui augmentent les surfaces. La réception, les escaliers, la longue verrière de la cour, aussi, conserve ce kitsch sympathique des hôtels d'Asie du Sud-est, avec d'amusantes réminiscences de la Chine maoïste - même si on est chez le très français groupe Accor.