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Guide de voyage éco-responsable Essaouira

Droite, gauche, en deux bourrasques, Essaouira pose le décor. Une ville frappée par les alizées, léchée par les vagues de l’Atlantique, bénie des dieux. Essaouira est un petit paradis. La ville a traversé l’histoire. De comptoir portuaire phénicien à portugais, le poisson y a toujours été une valeur sûre. La multiculturalité aussi. Arabes, juifs et européens y ont imprimé successivement leur marque. Dans les années 1980, ce fut au tour des hippies, charmés par ses rues intemporelles et son ambiance propice à la paix intérieure. Aujourd’hui, Essaouira est restée fraîche, mais riche de ses influences passées. Sa médina, inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 2001 en est le symbole. Le symbole d’une ville où tout peut arriver, pour qui se livre aux quatre vents de l’imprévu du voyage. Rencontres improbables et chaleureuses, expériences gustatives mémorables, musique bonne pour le corps et l’esprit… Essaouira ensorcèle. Peut-être est-ce sa couleur bleue sur les façades, les portes et les volets, qui déteint sur l’âme ? Le secret d’Essaouira reste entier. En revanche, ce qui est certain, c’est que le vert de l’écologie devient tendance, dans la ville bleue.

Essaouira et l'environnement

Essaouira se préserve. Une batterie de conventions internationales protège son littoral, et les îles environnantes. Réserve de chasse, réserve biologique permanente, SIBE, patrimoine de l’Unesco et convention RAMSAR… Rien que ça ! Au niveau local, les associations de prévention à l’écologie de la région réalisent régulièrement des actions de nettoyage des plages, ou de la ceinture verte, qui fixe les dunes. C’est qu’Essaouira a conscience des belles choses. La ville veut aussi se montrer sous son meilleur visage. Le tourisme, d’ailleurs, pose question aujourd’hui. La crise liée au coronavirus a fait bouger les lignes parmi les acteurs du secteur touristique. De nombreuses concertations ont eu lieu à l’automne 2020 pour tenter de présenter un visage plus durable aux voyageurs du futur…

Essaouira et l'environnement

« Le tourisme de demain sera celui de l’écologie, de la culture et du bien-être », affirme André Azoulay, président de l’association Essaouira Mogador. Fort est à parier que cette nouvelle ère qui s’ouvre, à Essaouira, soit plus durable que jamais !

Bon
Maroc - Essaouira
Madada Mogador
Bord de mer - Charme
Sans transport
255€/ pers.
4 jours / 3 nuits
Départ le 28 avr.

Les évènements à ne pas manquer : Le Festival gnaoua et des musiques du monde

Y’a pas mieux, nulle part au monde, pour écouter la musique des artistes gnaoua. En juin, dans la médina, la musique et la spiritualité des anciens esclaves noir-africains sont à l’honneur. Gnaoua traditionnel, gnaoua fusion mais aussi jazz, soul, les musiques du monde sont représentées, depuis 1997, dans la plus grande fête d’Essaouira. Un événement connu dans le monde entier.
Les évènements à ne pas manquer : Le Festival gnaoua et des musiques du monde

Le Moga Festival

C’est le petit dernier des festivals électro du coin. L’organisation fait la belle part à un courant musical méconnu, la « desert house », un mélange de basses hypnotiques et de sonorités orientales. Bonus, le Moga Festival investit le Sofitel, soit l’un des lieux les plus chics de la ville, pendant un weekend. A vivre si votre séjour à Essaouira se déroule en octobre.
Le Moga Festival

Le festival Hadra

Transe, parole des femmes et spiritualité. Voilà le cocktail du festival Hadra d’Essaouira. L’organisation a un objectif : lutter pour la conservation de l’héritage culturel et spirituel de la transe soufie par les femmes. Représentations, rituels et conférences sont au programme, en août.
Le festival Hadra

Le festival de la confrérie des Regaga

Un pèlerinage religieux qui tourne dans toute la région, allant de marabout en marabout. Les pèlerins entrent à Essaouira début avril, en cortège. Leur arrivée sonne le début des festivités. Des foules les accueillent, car ils apportent avec eux la baraka, la bénédiction de dieu.
Le festival de la confrérie des Regaga

Le printemps musical des Alizés

L’occasion d’accéder gratuitement à de la musique classique. Le festival des Alizés, dédié à la musique de chambre, investit chaque année depuis l’an 2000 la ville des vents. Les concerts se tiennent dans des riads et autres lieux prestigieux.
Le printemps musical des Alizés
Expériences à vivre à Essaouira

Acheter son poisson sur le port

Le port a une ambiance unique. Le meilleur moment pour y aller, c’est en fin de journée. Au pied des bateaux, les pêcheurs vendent à grand cri les prises du jour. L’agitation est délicieuse, et les bonnes affaires . Sardines, crevettes, homard, daurade, thon, tout !

S’initier au windsurf

Essaouira est une ville venteuse. La brise, peu violente, y est constante. Le littoral, du coup, est parfait pour les amateurs et les débutants de windsurf (planche à voile). L’Océan Vagabond est une référence, mais une quinzaine d’écoles se tirent la bourre. Prévoir 817 dirham (75€) pour une session de deux heures pendant votre séjour à Essaouira. Les tarifs sont évidemment dégressifs.

Déguster et surfer à Sidi Kaouki

Petit village de pêcheur, grand village de surfeur. Sidi Kaouki, à 20 kilomètres d’Essaouira, est une référence pour deux choses : dévorer du poisson, et des vagues. Parfait pour une évasion d’une journée. Accessible en taxi collectif pour 30 dirhams (2,5€).

Randonner dans l’arrière-pays souiri

Loin de l’agitation de la médina, la paix des campagnes. L’arrière-pays souiri est la destination idéale à une vingtaine de kilomètres du centre-ville, pour découvrir la vie rurale et élargir le point de vue de votre séjour à Essaouira. Extraction d’huile d’argan, rencontres authentiques, villages paisibles, champs d’oliviers… De l’écotourisme pur.

Quand y aller ?

Dans cette ville, le vent est constant. Toute l’année la brise souffle, et les températures n’excèdent jamais le 35°C. L’hiver est plus frais et humide. Le printemps est la saison à privilégier pour venir en séjour à Essaouira, d’autant qu'il y a moins de visiteurs.

Comment y aller ?

Transavia propose des vols directs depuis Paris-Orly. Ryanair propose des vols directs depuis Marseille. Sinon, le mieux est de réserver un vol pour Marrakech, puis prendre un bus jusqu’à Essaouira. Économique, surtout que la gare routière d’Essaouira est située au centre-ville. Prévoir 3 heures et environ 80 dirham (7€) pour le bus avec Supratour.

Comment quitter l’aéroport ?

L’aéroport d’Essaouira Mogador se situe à 16 kilomètres du centre-ville. Un bus assure la liaison avec le centre ville une fois toutes les deux heures. Préférez le taxi, et pour cela faire un peu de changement avant de sortir de l’aéroport. Prévoir 100 dirhams (9€) pour la course.

Comment se déplacer en ville ?

A pied, résolument. Les voitures sont, sauf exception et transport, interdites dans la médina et s’arrêtent aux portes de la vieille-ville. Pour tout déplacement dans la ville nouvelle, préférer les petits taxis. 10 dirham la course (0,9€).

Décalage horaire

Le Maroc applique le système du changement d’heure entre l’été et l’hiver. L’horaire local avance ou recule d’une heure deux fois par an. Le décalage horaire avec la France varie de zéro à deux heures, selon l’horaire.

Monnaie

Le dirham. 1€ = 11 dirhams.

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