Voyage responsable Australie

L'empreinte carbone d'une nuit d'hôtel en Australie est de 34.0 kg d’éq. CO2. En moyenne, 60 à 70% de l’empreinte carbone d’une nuit d’hôtel provient de la consommation d’énergie. Cela prend par exemple en compte l'éclairage, la climatisation, l'énergie utilisée pour laver les draps ou encore chauffer l'eau des douches. L’empreinte carbone d’une nuit d’hôtel est donc très fortement corrélée à celle de la production d’électricité du pays. À titre de comparaison, l'empreinte carbone d’une nuit d'hôtel en France est de 6.6 kg d’éq. CO2 (chiffres basés sur des données de 2021). Source: Hotel Footprint - GreenView.

Les émissions moyennes de CO2 basées sur la consommation par habitant en Australie sont de 13.8 tonnes par an. Afin de limiter le réchauffement climatique à moins de 2 degrés d’ici la fin du siècle, chaque habitant devrait émettre moins de 2 tonnes par an avant 2050, bien en dessous de la moyenne mondiale de 4,4 tonnes. À titre d'information, les émissions basées sur la consommation sont les émissions nationales corrigées pour prendre en compte les échanges commerciaux. Cela signifie les émissions produites sur le territoire moins celles liées aux exportations, plus celles résultant des importations. Sources: Climate Watch & Our World in Data.

Le mix électrique d’un pays correspond à la répartition des sources d'énergie utilisées pour produire l'électricité du pays. Le mix électrique de l’Australie repose principalement sur des combustibles fossiles (70% en 2023), émettant en moyenne 499,2 g d’éq. CO2 par kWh produit. À titre de comparaison, le mix électrique de la France émet moins de 100 g d’éq. CO2 par kWh produit. Source: Base empreinte® - ADEME.

L'Australie obtient une très mauvaise note sur ce critère car elle utilise beaucoup plus de ressources que ce que la planète pourrait régénérer en un an. Il faudrait l’équivalent de 4,5 planètes Terre pour que la consommation australienne de ses ressources soit durable et pérenne. Au niveau global, il en faudrait l'équivalent de 1,7 Terres. Cette utilisation intensive des ressources peut s'expliquer par la forte population et grande superficie du pays, ainsi que son niveau de développement, qui contribuent à une forte consommation sur le territoire. Source: Earth Overshoot Day.

Située en Océanie, l'Australie se trouve à environ 16 100 km de Paris. Un aller-retour en Australie en classe économique émet aux alentours de 6 tonnes d’éq. CO2. À titre de comparaison, un français émet en moyenne 10 tonnes d’éq. CO2 par an, et devra n’en émettre que 2 tonnes éq. CO2 d’ici 2050 pour atteindre l’objectif de neutralité carbone. Source: MyClimate.

L’intensité touristique correspond au rapport entre le nombre d’arrivées et le nombre d'habitants du pays. L’Australie accueille 9 millions de touristes par an, contre 26 millions d’habitants. L’intensité touristique y est donc très faible. L’industrie du tourisme a été fortement fragilisée par la pandémie, qui l’a menée à fermer ses frontières pendant près de deux ans. Le pays cherche maintenant à redevenir attractif aux yeux des touristes, puisque l’industrie représente une source de revenus non-négligeable. Source: La Banque Mondiale.

D'après les Nations Unis, l'Australie possède un indice de développement humain de 95,1. Ce score très élévé, est de 22 points au-dessus de la moyenne mondiale de 73,2. L'espérance de vie dans le pays et le taux d'alphabétisation sont bien au-dessus de la moyenne mondiale. Le PIB par habitant est quant à lui très largement au-dessus. Source: IDH - Programme de Développement des Nations Unies.

L'Australie a mis en place de nombreuses politiques publiques à visée sociale depuis la fin du XXe siècle, telles que des politiques de santé universelle, de retraite, de protection de l'environnement et d'immigration. L'eau du robinet est potable dans tout le pays et le système de santé australien est de bonne qualité. L’Australie n’est pas un pays présentant un risque sécuritaire important et les villes australiennes sont considérées comme sûres. Source: Indice des services publics - The Global Economy.

En Australie, 100% de la population a accès à une source d'eau potable améliorée depuis ou à moins de 30 minutes de son logement (incluant l’aller-retour et le temps d’attente lors de la collecte). Cependant, le stress hydrique (lorsque la demande en eau dépasse les ressources disponibles) dans le pays est relativement élevé (20-40%). L'Australie dispose de moins d'1% des ressources mondiales en eau douce. De plus, en raison des températures élevées, 87% des précipitations est consommé par évapotranspiration. Sources: Nations Unis & Institut des Ressources mondiales & Organisation pour l'alimentation et l'agriculture (FAO).

Les conditions de travail en Australie sont correctes. Il existe un salaire minimum et une grande égalité entre les femmes et les hommes, en termes de droits et de salaires. Cependant, il existe très peu d'encadrement des contrats de travail, ce qui a tendance à fortement augmenter leur précarité. Il n'existe de plus pas de système de chômage ni de retraite. La Confédération Syndicale Internationale a communiqué que le degré de violation de ces droits est modéré en Australie, détériorant parfois les conditions réelles des travailleurs. Sources: Indice des droits du travail - Wage indicator et Centre for Labour Research & Indice des droits dans le monde - Confédération Syndicale Internationale.

Le tourisme représente 10,3% de l’emploi en Australie. Le pays dépend relativement peu du tourisme, mais celui-ci contribue en partie à l’économie locale, à hauteur de 9,3% du PIB. Source: World Travel and Tourism Council (WTTC).

L'impact de l'activité humaine sur les écosystèmes terrestres en Australie est jugé faible, notamment en raison d'un taux d'urbanisation de 3 habitants par kilomètre carré. Source: Wildlife Conservation Society.

En Australie, la gestion des déchets est relativement bonne. Le pays a un très bon niveau de gestion des déchets solides (en termes de collecte et de traitement) avec un score de 95/100 et une proportion importante de matériaux recyclables en comparaison des autres pays (score de 52.9/100). Le pays a cependant de très gros efforts à faire en termes de responsabilité liée à la pollution de plastique des océans (score de 33.1/100). Source: Indice de performance environnementale (gestion des déchets) - Université de Yale.

Le taux d’intégrité de biodiversité moyen de l’Australie est de 67%, signifiant une perte importante de biodiversité par rapport à un écosystème de référence sur lequel l'impact humain est minime. La faune et la flore uniques de l'Australie sont fortément impactées par les feux de forêt, les innondations, la sécheresse et l'activité humaine. La température moyenne a augmenté de 1,4° en raison du réchauffement climatique et les vagues de chaleur ont provoqué un blanchiment massif des coraux sur la grande barrière de corail. Source: UN Biodiversity Lab.

L’indice de performance environnementale permet d’évaluer dans quelle mesure les pays se rapprochent des objectifs fixés en matière de politique environnementale. L'Australie est classé 17/180, avec un score de 60.1/100. Le pays a un score de 62.3 en termes de vitalité des écosystèmes, 86.4 en termes de santé et 43.8 en termes de politique climatique. Source: Indice de performance environnementale - Université de Yale.

De 2000 à 2020, l’Australie a enregistré une diminution de 1% de couverture forestière, représentant une perte de 917 000 hectares de terres arborées. Cette diminution peut s’expliquer par d’importants incendies dans la dernière décennie, ainsi que par la volonté des éleveurs et agriculteurs d’augmenter leur superficie de pâturages. Source: Global Forest Watch.

L'Australie compte 20 sites et héritages culturels classés au patrimoine mondial de l’UNESCO. Le pays possède de nombreux parcs nationaux et est particulièrement apprécié pour ses paysages et sa grande biodiversité. Source: UNESCO.