Voyage durable à Bangkok
Il faut se lever tôt. Très tôt, pour partir à l'assaut de Bangkok. Dès les premières lueurs du jour, la capitale thaïlandaise qui regroupe 10% de la population du pays s’ébroue vivement. Pendant que les enfants parcourent le chemin de l’école, bien mis dans leurs uniformes, les vendeurs de rue installent leurs stands et servent déjà les premiers mets de la journée. Car ici tout le monde mange, et à toute heure. Sur un coin de trottoir, attablés dans un restaurant ou en marchant dans la rue, les thaïlandais grignotent, mâchouillent et dégustent du matin au soir. Bangkok est un ville pleine de marchés, qui se dressent chaque matin et vendent à tours de bras du légume, du fruit, de la viande ou du vêtement. Celle que ses habitants appellent Krung Thep, « le Cité des Anges », s’articule aussi autour d’une artère vitale. Le fleuve Chao Phraya coule du nord, la traverse de part en part et file se jeter dans le golfe de Thaïlande. D'une rive à l'autre, de longues barges croisent de petits rafiots et le trafic est incessant. Sur les Khlongs, la circulation est moins survoltée. Bangkok est veinée de ces canaux paisibles qui lui donnent parfois l’allure d’une Venise asiatique. En les parcourant on découvre une vie plus posée. Des dizaines de maisons de bois sur pilotis, des temples cachés ou de grandes villas sont alignées sur les allées de ce labyrinthe aquatique où il n'est pas rare de croiser de gros iguanes ou d'imposants varans. Bangkok est un peu de tout ça. Une ville sur l'eau, une ville de marchés, où l'on ne s'ennuie jamais. Une ville plus grande que nature, qui ne s'arrête jamais de vivre, et dans laquelle il faut s'arrêter à l'orée de tout voyage en Thaïlande. Un city break à Bangkok est la meilleure introduction qu'il soit pour ensuite partir à la découverte du pays du sourire.