Dès ses 7 ans, Dominique sait qu'il fera "comme Tintin": voyager. Ecrire au retour. Fils d'officier de marine devenu ingénieur pétrolier, Dominique croit dur comme fer que le voyage est l'ingrédient de base de toute vie professionnelle. Il fera bien (ou pas) quelques études d'Histoire et de russe, mais c'est "sur le tas" qu'il se forme, aux métiers les plus basiques et physiques, de la drague sur la Seine à l'agriculture au Manitoba. La presse aussi, il y entre par la base : maquette, correcs, direction technique. En parallèle, il écrit sur les pays qu'il parcourt sur son temps libre : URSS, Burkina, Inde, Russie... triple coup d'envoi d'une suite ininterrompue de voyages, soit des milliers d'hôtels dans plus de 100 pays. Son atout ? Le goût des langues ; de l'italien à l'afrikaans, il en maîtrise 8 - à des degrés divers, bien sûr ! Ayant publié une dizaine de livres et dans plus de 200 journaux.
Pilgrimage - le pèlerinage : voilà qui ne fait pas tout à fait rêver ! Pour autant, le monacal d'ici n'est pas vraiment austère ; et vous êtes à Hué, le Versailles vietnamien, avec son palais impérial ruiné, qui reproduisait dans son décor et ses rituels la Cité Interdite de Pékin. L'hôtel, lui, prend ses quartiers sous les toits à quatre pentes, rappel d'une archi locale plus populaire. Ecrasées par leurs hauts piliers de bois, les salles communes semblent prêtes pour une scène épique de Game of Thrones. L'élégante piscine de 48 m s'étire sur le mode Taj Mahal, en plus modeste, en plus rustique. La déco est sans faille, qui mêle poteries, briques fragiles, maçonneries, poutres, claustra et tissus blancs épais, pour les communs comme pour les chambres, où chaque lit est placé dans une position presque impériale. Le luxe est moins dans l'éclat que la beauté des matières immémoriales et authentiques. Sur dominante de vert, vous évoluez à pied ou à vélo dans des allées peuplées de lanternes, de chants d'insectes et des cris des hôtes des feuilles et des bassins. Peut-être pas un pèlerinage. Un ermitage.
Pilgrimage - le pèlerinage : voilà qui ne fait pas tout à fait rêver ! Pour autant, le monacal d'ici n'est pas vraiment austère ; et vous êtes à Hué, le Versailles vietnamien, avec son palais impérial ruiné, qui reproduisait dans son décor et ses rituels la Cité Interdite de Pékin. L'hôtel, lui, prend ses quartiers sous les toits à quatre pentes, rappel d'une archi locale plus populaire. Ecrasées par leurs hauts piliers de bois, les salles communes semblent prêtes pour une scène épique de Game of Thrones. L'élégante piscine de 48 m s'étire sur le mode Taj Mahal, en plus modeste, en plus rustique. La déco est sans faille, qui mêle poteries, briques fragiles, maçonneries, poutres, claustra et tissus blancs épais, pour les communs comme pour les chambres, où chaque lit est placé dans une position presque impériale. Le luxe est moins dans l'éclat que la beauté des matières immémoriales et authentiques. Sur dominante de vert, vous évoluez à pied ou à vélo dans des allées peuplées de lanternes, de chants d'insectes et des cris des hôtes des feuilles et des bassins. Peut-être pas un pèlerinage. Un ermitage.
Si vous voulez passer trois jours à Hanoï en faisant plus de lèche-vitrine que de visite depagodes, l'hôtel est taillé à votre mesure... Taillé ? On va dire ciselé, plutôt : dès les premiers sourires de la réception, vous plongez dans le monde aéré et aérien d'un concept open-space avec claustra de bois et ferronneries peintes, mezzanines en encorbellement et escaliers grand ouverts. Sûr que dès le premier jour, vous vous approprierez les parties communes, aux teintes élégantes avec quelques beaux objets d'artisanat. Sonnera l'heure de la siesta, mais ce sera plutôt le côté british qui s'imposera, avec les montagnes de pâtisseries pour le tea time, à moins de préférer le côté club avec les grands fauteuils de cuir du fumoir et cave à cigares doublée d'une cave à vin. Repas sur place ou non, viendra l'heure de gagner votre chambre douillette, par des corridors intimes qui rappellent ceux d'un bateau de croisière. Mais après tout... si vous êtes dans le trip culturel à fond avec visite du moindre musée, le côté central du Siesta n'est pas mal non plus - car c'est l'hôtel par excellence du "mais en même temps" !