Hôtels Angleterre

Le Royaume-Uni est un pays limitrophe à la France. Un aller-retour en classe économique au Royaume-Uni émet 0,3 tonne d’éq. CO2. À titre de comparaison, un français émet en moyenne 10 tonnes d’éq. CO2 par an, et devra n’en émettre que 2 tonnes éq. CO2 d’ici 2050 pour atteindre l’objectif de neutralité carbone. A noter que le Royaume-Uni reste facilement accessible en train depuis la France. Source: MyClimate.

L'empreinte carbone d'une nuit d'hôtel au Royaume-Uni est de 11.9 kg d’éq. CO2. En moyenne, 60 à 70% de l’empreinte carbone d’une nuit d’hôtel provient de la consommation d’énergie. Cela prend par exemple en compte l'éclairage, la climatisation, l'énergie utilisée pour laver les draps ou encore chauffer l'eau des douches. L’empreinte carbone d’une nuit d’hôtel est donc très fortement corrélée à celle de la production d’électricité du pays. À titre de comparaison, l'empreinte carbone d’une nuit d'hôtel en France est de 6.6 kg d’éq. CO2 (chiffres basés sur des données de 2021). Source: Hotel Footprint - GreenView.

Les émissions moyennes de CO2 basées sur la consommation par habitant au Royaume-Uni sont de 6.9 tonnes par an. Afin de limiter le réchauffement climatique à moins de 2 degrés d’ici la fin du siècle, chaque habitant devrait émettre moins de 2 tonnes par an avant 2050, bien en dessous de la moyenne mondiale de 4,4 tonnes. À titre d'information, les émissions basées sur la consommation sont les émissions nationales corrigées pour prendre en compte les échanges commerciaux. Cela signifie les émissions produites sur le territoire moins celles liées aux exportations, plus celles résultant des importations. Sources: Climate Watch & Our World in Data.

Le mix électrique d’un pays correspond à la répartition des sources d'énergie utilisées pour produire l'électricité du pays. Le mix électrique du Royaume-Uni repose principalement sur les énergies fossiles (45,1%) dont 40,6% de gaz et les énergies renouvelables (37,1%), émettant en moyenne 457 g d’éq. CO2 par kWh produit (chiffres 2019). À titre de comparaison, le mix électrique de la France émet moins de 100 g d’éq. CO2 par kWh produit. Source: Base empreinte® - ADEME.

Le Royaume-Uni obtient une note moyenne sur ce critère car il utilise plus de ressources que ce que la planète peut régénérer en un an. Il faudrait l’équivalent de 2,6 planètes Terre pour que la consommation britannique de ses ressources soit durable et pérenne. Au niveau global, il en faudrait l'équivalent de 1,7 Terres. Le Royaume-Uni a des efforts à faire quant à la quantité de ressources qu'il utilise en une année afin de respecter les accords de Paris. Source: Earth Overshoot Day.

L’intensité touristique correspond au rapport entre le nombre d’arrivées et le nombre d'habitants du pays. Le Royaume-Uni accueille 40 millions de touristes par an, contre 66 millions d’habitants. L’intensité touristique y est donc faible. L’impact du tourisme au Royaume-Uni est relativement faible, à l'exception de quelques villes et sites particulièrement touristiques comme Londres ou la Cornouaille, qui connaissent une pollution plus importante, notamment due au tourisme. En Cornouaille, la quantité de déchets est estimée avoir augmentée de 45% à cause de l’augmentation du tourisme dans la zone. Source: La Banque Mondiale.

D’après les Nations Unis, le Royaume-Uni possède un indice de développement humain de 92,9. Ce score très élévé, est de 19,5 points au-dessus de la moyenne mondiale de 73,2. L'espérance de vie dans le pays et le taux d'alphabétisation sont bien au-dessus de la moyenne mondiale. Le PIB par habitant est quant à lui très largement au-dessus. Source: IDH - Programme de Développement des Nations Unies.

Au Royaume-Uni, 100% de la population a accès à une source d'eau potable améliorée depuis son logement. Le stress hydrique (lorsque la demande en eau dépasse les ressources disponibles) dans le pays est relativement faible (10-20%). Sources: Nations Unis & Institut des Ressources mondiales & Organisation pour l'alimentation et l'agriculture (FAO).

La qualité des politiques publiques au Royaume-Uni est excellente. L'accès à l'eau potable, l'électricité, les transports et les infrastructures est généralement considéré comme bon. Le gouvernement investit dans ces domaines pour améliorer la qualité de vie des citoyens et stimuler l'économie. Le pays est sûr mais il est tout de même recommandé de faire preuve d'une grande vigilance dans les transports publics et les sites touristiques les plus fréquentés en raison de la menace terroriste. Source: Indice des services publics - The Global Economy.

Les conditions de travail au Royaume-Uni sont très bonnes. La rémunération et le nombre d'heures maximal travaillées sont largement encadrés. Les travailleurs ont le droit de grève et l'égalité entre les femmes et les hommes est aussi très encadrée. Il existe un système de retraite (bien que peu avantageux comparé à d'autres pays européens) et de chômahe. Cependant, les contrats de travail peuvent être relativement précaires, puisque les employeurs n'ont entre autre pas pour obligation de donner de préavis de licenciement. Sources: Indice des droits du travail - Wage indicator et Centre for Labour Research & Indice des droits dans le monde - Confédération Syndicale Internationale.

Le tourisme représente 11,7% de l’emploi au Royaume-Uni. Le pays dépend relativement peu du tourisme, mais celui-ci contribue en partie à l’économie locale, à hauteur de 9,9% du PIB. Source: World Travel and Tourism Council (WTTC).

L’indice de performance environnementale permet d’évaluer dans quelle mesure les pays se rapprochent des objectifs fixés en matière de politique environnementale. Le Royaume-Uni est classé 2/180, avec un score de 77.7/100. Le pays a un score de 62.3 en termes de vitalité des écosystèmes, 83.9 en termes de santé et 91.5 en termes de politique climatique. Source: Indice de performance environnementale - Université de Yale.

L'impact de l'activité humaine sur les écosystèmes terrestres au Royaume-Uni est généralement considéré comme modéré. Cependant, il est important de noter que les changements dans l'occupation et l'utilisation des sols sont les principaux responsables de la perte de biodiversité terrestre. Dans le pays, cela se manifeste notamment par la conversion de terres végétales naturelles et semi-naturelles en terres cultivées, atteignant un pourcentage de 71% du territoire. Source: Wildlife Conservation Society.

Au Royaume-Uni, la gestion des déchets est relativement bonne. Le pays a un très bon niveau de gestion des déchets solides (en termes de collecte et de traitement) avec un score de 96/100. Le pays a cependant d'importants efforts à faire en termes de taux de recyclage (score de 34.2/100) et encore plus en termes de responsabilité liée à la pollution de plastique des océans (score de 24.4/100). Source: Indice de performance environnementale (gestion des déchets) - Université de Yale.

Le Royaume-Uni compte 33 sites et héritages culturels classés au patrimoine mondial de l’UNESCO. Regroupant les richesses de ses quatre nations constitutives, le Royaume-Uni est particulièrement apprécié pour ses cathédrales, ses abbayes et ses palais. Source: UNESCO.

De 2000 à 2020, le Royaume-Uni a enregistré une augmentation de 2,7% de couverture forestière, représentant 81 600 hectares de nouvelles terres arborées. Le Royaume-Uni a démarré un projet de reboisement, avec pour objectif la plantation de 50 000 arbres traversant le pays. Source: Global Forest Watch.

Le taux d’intégrité de biodiversité moyen du Royaume-Uni est de 42%, signifiant une très forte perte de biodiversité par rapport à un écosystème de référence sur lequel l'impact humain est minime. Le Royaume-Uni, à l'origine d'un vaste empire colonial et précurseur de la Révolution industrielle dès le XVIIIe siècle, a exercé une influence significative sur l'environnement en engendrant des conséquences telles que la déforestation, la pollution et l'urbanisation. Ces facteurs ont notamment conduit au déclin alarmant de 72 % du nombre d'individus de diverses espèces de papillons britanniques au cours de la dernière décennie. Ce groupe d’insectes parmi les mieux étudiés au monde constitue un indicateur précieux de l’état de la biodiversité. Source: UN Biodiversity Lab.