Villa Cora

Vous voilà au-delà de Porta Romana, au sud de la vieille ville, la rue serpente jusque sur la colline. Un parc aux arbres majestueux et voilà qu’apparaît la villa, tout en noblesse XIXe. Erigée pour le baron Oppenheim, elle offre sa façade rose poudrée à chaque rayon du soleil. Des buissons taillés au cordeau, un perron, fermez les yeux : vous êtes l’impératrice Eugénie ou Claude Debussy, deux des illustres hôtes des lieux. Accueilli avec une certaine cérémonie, on vous mène à votre chambre. Au premier, l’étage noble et ses sublimes fresques, toutes originales. Pour le rose qu’affectionnait la veuve de Napoléon III, c’est au second que l’on vous conduira. Orientaliste dans l’âme, grimpez donc jusqu’au 3e. Tout n’est qu’antiquités et mobilier précieux. Dehors, des chênes séculaires, des ifs altiers et des rosiers délicats encadrent la piscine chauffée qui n’attend que vos gracieux plongeons. Mais pas à midi, quand, par beau temps, le déjeuner sera servi dans le jardin d’hiver. Furetez donc pour admirer la salle moresque, orientalisante en diable, la salle Blanche et sa monumentale cheminée en marbre de Carrare et surtout le Salon des Glaces, tellement baroque. Au coucher du soleil, passage obligé par la vaste terrasse : n’oubliez pas votre appareil photo, la vue sur Florence y est juste fabuleuse. Et après dîner, cherchez donc ce salon secret : murs lambrissés et velours rouge, le bar privé dissimule une collection de cigares à damner les amateurs !