Hôtels Rome

L'Italie est un pays limitrophe à la France. Un aller-retour en classe économique en Italie émet aux alentours de 0,5 tonne d’éq. CO2. À titre de comparaison, un français émet en moyenne 10 tonnes d’éq. CO2 par an, et devra n’en émettre que 2 tonnes éq. CO2 d’ici 2050 pour atteindre l’objectif de neutralité carbone. A noter que l’Italie reste facilement accessible en train depuis la France. Source: MyClimate.

L'empreinte carbone d'une nuit d'hôtel en Italie est de 16.1 kg d’éq. CO2. En moyenne, 60 à 70% de l’empreinte carbone d’une nuit d’hôtel provient de la consommation d’énergie. Cela prend par exemple en compte l'éclairage, la climatisation, l'énergie utilisée pour laver les draps ou encore chauffer l'eau des douches. L’empreinte carbone d’une nuit d’hôtel est donc très fortement corrélée à celle de la production d’électricité du pays. À titre de comparaison, l'empreinte carbone d’une nuit d'hôtel en France est de 6.6 kg d’éq. CO2 (chiffres basés sur des données de 2021). Source: Hotel Footprint - GreenView.

Les émissions moyennes de CO2 basées sur la consommation par habitant en Italie sont de 6.5 tonnes par an. Afin de limiter le réchauffement climatique à moins de 2 degrés d’ici la fin du siècle, chaque habitant devrait émettre moins de 2 tonnes par an avant 2050, bien en dessous de la moyenne mondiale de 4,4 tonnes. À titre d'information, les émissions basées sur la consommation sont les émissions nationales corrigées pour prendre en compte les échanges commerciaux. Cela signifie les émissions produites sur le territoire moins celles liées aux exportations, plus celles résultant des importations. Sources: Climate Watch & Our World in Data.

Le mix électrique d’un pays correspond à la répartition des sources d'énergie utilisées pour produire l'électricité du pays. Le mix électrique de l’Italie repose à 80% sur des énergies fossiles (gaz naturel et pétrole), émettant en moyenne 406 g d’éq. CO2 par kWh produit. À titre de comparaison, le mix électrique de la France émet moins de 100 g d’éq. CO2 par kWh produit. Source: Base empreinte® - ADEME.

L’Italie obtient une mauvaise note sur ce critère car elle utilise plus de ressources que ce que la planète peut régénérer en un an. Il faudrait actuellement l’équivalent de 2,7 planètes Terre pour que la consommation italienne de ses ressources soit durable et pérenne. Au niveau global, il en faudrait l'équivalent de 1,7 Terres. L’Italie a des efforts à faire quant à la quantité de ressources qu'elle utilise en une année afin de respecter les accords de Paris. Source: Earth Overshoot Day.

L'Italie s'efforce d'améliorer continuellement les conditions de travail et de promouvoir un travail décent pour tous. En effet, le pays accorde une importance significative à la sécurité et à la santé au travail, et des mesures sont mises en place pour assurer un environnement sûr et favorable. Les travailleurs bénéficient également de droits tels que la protection contre la discrimination et la possibilité de se syndiquer pour défendre leurs intérêts. Sources: Indice des droits du travail - Wage indicator et Centre for Labour Research & Indice des droits dans le monde - Confédération Syndicale Internationale.

D’après les Nations Unis, l'Italie possède un indice de développement humain de 89,5. Ce score très élevé, est de 16 points au-dessus de la moyenne mondiale de 73,2. L'espérance de vie dans le pays, le taux d'alphabétisation et le PIB par habitant sont bien au-dessus de la moyenne mondiale. Source: IDH - Programme de Développement des Nations Unies.

L’intensité touristique correspond au rapport entre le nombre d’arrivées et le nombre d'habitants du pays. L’Italie accueille 65 millions de touristes par an, contre 59 millions d’habitants. Le tourisme est considéré comme une aubaine économique, et d’importants budgets sont consacrés à sa promotion. Cependant, dans certaines villes et régions très prisées par les touristes, la qualité de vie des locaux peut être affectée, due à une forte affluence qui impacte à la fois l’accessibilité des infrastructures pour les locaux et leurs prix. Source: La Banque Mondiale.

L'Italie a mis en place d'importantes politiques publiques, dont les points forts sont la protection sociale (couvrant les soins de santé, les pensions, le chômage...), l'éducation et la culture. Le gouvernement soutient effectivement la culture à travers des programmes de subventions et d'investissements. La totalité du territoire est couverte par un approvisonnement en eau et en électricité. Concernant la sécurité intérieure, les vols à la tire sont fréquents dans les grandes agglomérations. Par ailleurs, il existe aussi un risque terroriste commun aux autres pays européens. Source: Indice des services publics - The Global Economy.

En Italie, 100% de la population a accès à une source d'eau potable améliorée depuis son logement. Cependant, le stress hydrique (lorsque la demande en eau dépasse les ressources disponibles) dans le pays est élevé (40-80%). Sources: Nations Unis & Institut des Ressources mondiales & Organisation pour l'alimentation et l'agriculture (FAO).

Le tourisme représente 11,6% de l’emploi en Italie. Le pays dépend relativement peu du tourisme, mais celui-ci contribue en partie à l’économie locale, à hauteur de 10,6% du PIB. Source: World Travel and Tourism Council (WTTC).

L’Italie est le premier pays au monde comptant le plus de sites et héritages culturels classés au patrimoine mondial de l’UNESCO, au nombre de 76. L'Italie est réputée à travers le monde pour sa richesse culturelle exceptionnelle. En tant que berceau de la Renaissance, le pays regorge de chefs-d'œuvre artistiques, d'une richesse culinaire et d'une architecture et histoire fascinante. Source: UNESCO.

L'impact de l'activité humaine sur les écosystèmes terrestres en Italie est jugé important, notamment en raison de la densité de population (201 habitants par kilomètre carré) qui a modifié les paysages naturels et les écosystèmes du pays. Cependant, presque toutes les régions d'Italie sont dotées de loi luttant contre la pollution lumineuse au-dessus de la ligne d'horizon. Source: Wildlife Conservation Society.

En Italie, la gestion des déchets est relativement bonne. Le pays a un bon niveau de gestion des déchets solides (en termes de collecte et de traitement) avec un score de 91.3/100. Le pays a cependant d'importants efforts à faire en termes de taux de recyclage (score de 39.9/100) et de responsabilité liée à la pollution de plastique des océans (score de 19.9/100). Source: Indice de performance environnementale (gestion des déchets) - Université de Yale.

L’indice de performance environnementale permet d’évaluer dans quelle mesure les pays se rapprochent des objectifs fixés en matière de politique environnementale. L'Italie est classée 23/180, avec un score de 57.7/100. Le pays a un score de 57.2 en termes de vitalité des écosystèmes, 76.9 en termes de santé et 48.2 en termes de politique climatique. Source: Indice de performance environnementale - Université de Yale.

De 2000 à 2020, l’Italie a enregistré une diminution de 0,3% de couverture forestière, représentant une perte de 30 200 hectares de terres arborées. Cette diminution s’explique principalement par l’expansion urbaine. Source: Global Forest Watch.

Le taux d’intégrité de biodiversité moyen de l'Italie est de 44%, signifiant une très forte perte de biodiversité par rapport à un écosystème de référence sur lequel l'impact humain est minime. Aujourd'hui en Italie, il est devenu presque impossible de trouver des forêts méditerranéennes anciennes, qui ont été exploitées depuis des millénaires pour produire du bois de chauffage et du charbon. Ces vastes étendues boisées se sont transformées en formations caractérisées par des arbustes denses, souvent épineux ou en régions appelées "garrigues", où le sol est couvert d'arbustes bas dispersés, souvent avec des rochers affleurants. Cette transformation est le résultat non seulement de la coupe, mais aussi de la dégradation du sol due à des facteurs tels que les incendies fréquents et le surpâturage, en particulier par les chèvres. Source: UN Biodiversity Lab.