Guide de voyage éco-responsable Gran Canaria

Gran Canaria était, au départ, recouverte d’un immense massif forestier où vivaient plein d’espèces animales et végétales endémiques. L’arrivée des premiers explorateurs européens dans l’archipel, au XVe siècle, s’est évidemment traduite par une terrible déforestation. L’exploitation humaine a réduit les forêts de l’île comme peau de chagrin, jusqu’à ce qu’elles ne représentent plus que 56 000 hectares, soit 36 % seulement de la surface totale de Gran Canaria. Heureusement, la déforestation a cessé au XXe siècle et une partie du massif forestier perdu a été replanté depuis.Le 28 juin 2005, l’île a d’ailleurs été reconnue « Réserve de biosphère » par l’UNESCO. 46 % du territoire de l’île est donc protégé. Une vaste surface terrestre à laquelle s’ajoutent plus de 100 000 hectares de zone marine.

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Situé à 44 km de la capitale, dans le centre, ce petit village de montagne se trouve au pied du point culminant de l’île, le Pico de los Pozos de las Nieves (1949m). Entre colonies d’amandiers et forêts de pins canariens, ce village assez mignon à un environnement verdoyant aux odeurs envoûtantes. En plus de l’église paroissiale de Nuestra Señora del Socorro, des deux musées du village, du Centre des Plantes Médicinales et des vestiges préhispaniques, ne manquez pas le Roque Nublo, véritable symbole de l’île.

L’Est de l’île est souvent boudé par les touristes. Pourtant, on y trouve la commune d’Agüimes, dont le vieux centre vaut vraiment le détour ! C’est l’occasion de faire l’expérience de la véritable Gran Canaria authentique. Étant l’un des premiers lieux à avoir été peuplés après la conquête des Espagnols, cette ville du sud-est a une longue histoire. Elle est aussi riche en artisanat et en folklore.

Avis aux cyclistes fans de challenge ! Au départ de Tejeda, la GC-606 (aussi appelée Vallée des Larmes) est sans doute l’un des plus beaux itinéraires que vous parcourez lors de votre séjour à Gran Canaria. 11.34 km de routes de montagnes, entre falaises et ravins, dont le point le plus haut s’élève à 1395 m. Les choses sérieuses commencent au niveau de La Aldea de San Nicolas, à l’extrémité ouest de l’île. Faites une halte dans ce micro village de bord de mer où poussent des tomates et des bananes ! 

Dans les destinations particulièrement touristiques, il est parfois difficile de trouver des plages isolées, encore sauvages. Il n’y a pas de secrets : moins elles sont faciles d’accès, plus elles sont préservées. C’est le cas de la plage GüiGüi, à l’ouest de l’île. C’est l’un des secret les mieux gardés de Gran Canaria ! Il n’y a pas de route pour y aller. La première solution est de prendre un bateau-taxi pour vous y emmener depuis le village de Tasarte. Sinon, moins cher et plus écolo, préférez la marche ! Vous y arriverez en deux heures de balade à pied. 

Le carnaval est célébré pendant un mois (entre février et mars) dans presque toute l’île ! C’est l’une des plus anciennes fêtes des Canaries. On danse au rythme des murgas, on chante, on se déguise, on regarde les chars défiler… Les festivités sont différentes dans chaque commune. Les plus fantasques s’organisent dans la capitale, à Maspalomas, à Agaete ou encore à Telde. Le festival de Las Palmas de Canaria existe depuis 1575 et a été classé « fête d’intérêt touristique national ».

« La Fiesta del Almendro en Flor » est  la première fête païenne de l'île. Vous tomberez dessus si votre séjour à Gran Canaria se déroule début février, au moment de la floraison des amandes. Le festival dure un week-end, à Tejeda. La remise de l'Amandier d’Argent est suivie, le samedi, de la « Journée du touriste ». L’occasion de visiter la commune et de découvrir l’artisanat et le folklore local. Le lendemain, le « Dimanche de la Fête », est dédié à la gastronomie et à la dégustation.

D’origine aborigène, cette fête patronale est très populaire. Elle a lieu à la Saint Nicolas de Tolentino, chaque année, du 9 au 11 septembre. Rendez-vous sur les côtes de la Aldea de San Nicolás pour cette « fête des flaques d’eau » durant laquelle les autochtones célèbrent une méthode de pêche traditionnelle appelée « embarbascar ». Comme le carnaval, la « Fiesta del Charco » a été classée « fête d’intérêt touristique national ».