C’est grâce à sa grand-mère que Théo a eu le déclic de raconter ses voyages. Lors de ses tous premiers séjours, en Inde, au Sri-Lanka ou au Canada, elle lui demande de ramener un carnet de voyage « bien rédigé ». Depuis, il a pris l’habitude de mettre son clavier au service des destinations et de raconter les lieux qui lui sont chers. Ancien rédacteur pour le Routard.com ou Easyvoyage, il a ensuite basculé du côté des réseaux sociaux et de la comm’ en devenant responsable communication pour le groupe NG Travel. Aujourd’hui, il a co-fondé sa propre agence, Kulo, pour accompagner des marques sur leur stratégie éditoriale. Ainsi, il conjugue son envie d’ailleurs à son amour de l’écriture en devenant digital-nomad. Ses spots préférés ? Ceux où la Nature s’étale à perte de vue, entre fjords enneigés, déserts arides, plaines grouillantes de vie animale et montagnes luxuriantes se jetant dans l’Océan.
Hipster mode activated. Notre âme vibre devant la promesse alléchante de l’hôtel Chouchou, qui ferait se trémousser d’impatience n’importe quel habitant du 11e arrondissement. Sucré à souhait, l’hôtel ne propose pas de peanuts (vous l’avez ?). Ses chambres sont de délicieuses petites cacahuètes craquantes, à dévorer compulsivement et sans faim, enrobées d’un nappage mi-bobo, mi-design, totalement craquant. Tous les ingrédients sont là pour réveiller l’âme française, tout en offrant un cadre moderne, vibrant d’énergie. Bar guinguette, food market, bains privatifs, décoration minimaliste mais terriblement chaleureuse… Vous aurez l’impression de découvrir l’enfant mystérieux des villes les plus trendy du moment, à mi-chemin entre Paris, Copenhague ou Budapest. Plus qu’un hôtel, c’est un lieu où les bons vivants viennent se retrouver pour célébrer la vie. Si vous y en passez les portes par hasard pour un premier séjour, vous y reviendrez sans aucun doute pour siroter un cocktail lors des sessions live de fin de semaine. Ou découvrir les nouveaux arrivages en circuit court des producteurs du coin. C’est l’hôtel à recommander à tous les couples du monde ou les startuppers en quête d’un nid pour la nuit. Voire à ceux qui manqueraient d’idée pour un date Tinder de très haute volée.
Tous les hôtels 4* ne sont pas égaux. Certains ne méritent qu’à peine leur distinction, d’autres pourraient prétendre à mieux. C’est le cas de cet hôtel. Pour l’aborder, il faut le faire avec toute la politesse et le respect que l’on doit à un vieux monsieur. Témoin de l’histoire de la Baie de la Concha depuis plus d’un siècle, l’hôtel de Londres y de Inglaterra fait partie des murs. Il aurait entre autres vu défiler Toulouse-Lautrec ou Mata Hari. En bord de plage, il semble inébranlable, doté d’une aura puissante, quasi mythique, aux airs baroques. Il semble toiser la mer de son regard. Fier de l’extérieur, on lui découvre une belle sensibilité en intérieur, quand sa façade de pierre s’efface pour dévoiler une ambiance Belle Epoque dans les règles de l’art. S’il est aussi vaillant après toutes ces années, c’est en partie grâce à ceux qui œuvrent chaque jour à dorer son blason. Les employés sont parfois tout aussi historiques que l’hôtel, fiers défenseurs de son patrimoine et plus qu’enclins à en partager tous ses secrets. D’une pièce à l’autre, vous voguerez dans une ambiance maritime datée de 1900, dormirez dans des chambres twistées avec toute l’intelligence moderne ou vibrerez devant les matchs sportifs diffusés dans l’incontournable pub britannique.
Si Dubaï a l’habitude des bling-bling, le First Central a préféré s’en dispenser. Enfin un qui ne mise pas tout sur les dorures et le cortège de Rolls-Royce devant l’entrée ! Et ça nous plairait plutôt, dans cet établissement qui a délibérément joué la carte de l’efficacité. En tablant sur une sobriété plus affirmée que dans la plupart des hôtels environnants, le First Central se concentre sur le nécessaire. Accessible à ceux qui n’ont pas le budget ou l’envie des auto-proclamés 7 étoiles, il fait aussi figure de repère rêvé pour les voyageurs au long cours ou les digital nomads. Salle de bains, machine à laver, cuisine (de vrais apparts !) et puis les sourires ultra-bright à la réception ou dans les étages rattrapent largement son allure discrète. Et ici, pas besoin de s’abonner à une salle de gym, la petite salle fitness fait parfaitement l’affaire. Quant à l’envie de se rafraîchir après une journée passée sous un mercure affolant, elle est vite étanchée par la petite piscine nichée sur le rooftop ! Avec une belle vue sur la ville, en plus.