Journaliste, Martine Carret conjugue sa vie en vert et bleu. Son appétence pour l’environnement se retrouve dans ses écrits mis au service de la Nature, qu’elle soit terrestre, marine ou sous-marine. La forêt où elle vit lui apporte inspiration et sérénité. Passionnée des requins, animaux avec lesquels elle plonge depuis des années sans danger, elle œuvre pour leur protection. Bretonne tropicalisée, elle est dans son élément, sous l’eau ou sur l’eau.
Communiez avec la Nature ! La vraie, celle des éléments déchaînés, celle que le vent sculpte, celle que la terre modèle, celle que l’eau ravage, domine, érode... La Patagonie, c’est tout ça. Une Nature inviolée, isolée du monde, que quelques visiteurs privilégiés explorent. Glaciers, fjords, montagnes, plaines, falaises, cascades, rochers, lacs et Océan qui n’a de Pacifique que le nom, vous accrochent les tripess. Des paysages de carte postale, des maisons aux toits colorés, un ciel bas et souvent chargé d’humidité — ce qui fait ressortir toutes les lumières de ce bout du monde. Destination unique en son genre, cette région australe de la pointe chilienne attire les amoureux de vert, de bleu et de blanc, les aventuriers qui cherchent à distinguer dans les glaciers des formes d’arches perdues. Pour y aller, il faut du caractère et aimer le froid. Car ne comptez pas vous prélasser au soleil sur une terrasse ! Tablez sur 17°C au cœur de l’été (février dans l’hémisphère sud). Pas de panique, le Weskar Patagonia Lodge a le chauffage. Et son ambiance de chalet réchauffe. Il s’agissait au départ d’une maison que les propriétaires ont transformée au fil des années en Lodge, construit en bois de hêtre. Des façades qui s’intègrent parfaitement au paysage, avec vue incroyable sur le fjord Ultima Esperanza, la « Dernière Chance ». Alors n’hésitez pas, foncez !
Si dans vos rêves, un palace des 1001 nuits apparaît, il ressemblera sans doute au Radisson Blu Palace Resort & Thalasso ! L’immense porte d’entrée vitrée avec sa succession d’arcades orientales donne le ton dès vos premiers pas dans ce complexe immense et immaculé. Le lobby est à l’image de la porte : très grand, avec un dôme, un lustre et des colonnes qui en imposent par leur majesté. Ici, c’est le règne du marbre au sol, des petites tables et des coussins qui créent une atmosphère intimiste. Construit en forme de U, avec une piscine de 1100 m2 au milieu du U, l’hôtel fait face à la mer, et chacune des 276 chambres et 20 suite donne sur les jardins ou l'océan. Rénové en 2019, ce 5 étoiles joue la carte du luxe, notamment avec son centre de thalassothérapie, élément phare de l’endroit ! Avec ses 3500 m² répartis sur deux étages, ce spa marie les éléments architecturaux, le bois et le marbre. Un bassin d’eau de mer, un solarium, un hammam avec salle de gommage, une salle de relaxation, 67 cabines de soins et des cosmétiques de luxe Thalgo et La Prairie... Tout est là ! Vous pouvez même venir uniquement pour vous refaire une santé en thalasso en optant pour des cures de quelques jours ! Franchement, qui n’a pas envie de se faire chouchouter ?
Essayez de trouver le seul regret suscité par cet endroit ? Vous ne trouvez pas ? C’est simple, pourtant ! Le Huilo Huilo Nothofagus Hotel & Spa est tellement sublime, tellement incroyablement beau qu’en partir est un déchirement, un réel crève-cœur... Fermez les yeux. Imaginez-vous en jungle patagonienne chilienne, au milieu d’arbres comme les coigües et les lengas (hêtres de la Terre de Feu), si géants qu’on n’aperçoit pas leur faîte. Et soudain apparait une construction en bois imbriquée dans la verdure. C’est l’hôtel Nothofagus, autrefois appelé Baobab, en référence à sa forme rebondie. Ses 55 chambres sont conçues sur sept étages autour d’un puits de lumière central, comme si l’hôtel était « creux ». On y accède avec un ascenseur panoramique ou par une rampe en pente douce, en colimaçon. Au sommet ? Un panorama à 360°, une vue dingue sur le volcan Mocho-Choshuenco, la forêt environnante et les Andes patagoniques. Vous voulez un défi pour être sûr de ne rien louper dans cet endroit ? Cherchez Rhinoderma darwinii, une grenouille endémique, classée en danger d’extinction. Le jackpot ? Photographier le mâle lorsqu’il couve ses œufs… dans sa cavité buccale ! Bref, si vous aimez la nature, les oiseaux, la verdure, les balades naturalistes, les espèces endémiques, la magie de la forêt... vous avez vraiment choisi le bon endroit !