
Fabienne Dupuis
Anthropologue, fleurettiste et passionnée de voyages, Fabienne est une journaliste indépendante, spécialisée en voyages et architecture, qui n’aime rien moins que les vols de dernières minutes qui la mènent au-delà de ses frontières vers des mondes nouveaux, emplis de découvertes. Ses tendances ? Prédiction affichée pour le Moyen-Orient, l’Inde, et le monde anglo-saxon dans lequel elle a vécu plus de dix années ! Passionnée de cultures mais aussi d’expéditions, elle a effectué plusieurs tours du monde ainsi qu’une épopée à motocyclette de Londres à Delhi. Aujourd’hui elle travaille d’ailleurs sur une nouvelle aventure en deux roues, à découvrir dans les prochains mois… Pour se détendre, Fabienne se délecte de lectures, de la littérature jusqu’aux écrivains voyageurs en passant par l’art et l’histoire, mais aussi de films et de longues promenades en pleine nature. Véritables sources d’inspiration, toutes ces belles échappées sont des notions et valeurs qu’elles aiment transmettre tant dans ses écrits qu’auprès de quelques étudiants de l’Université de Paris Sorbonne Nord, du Celsa ou de l’ISG, afin de tenter d’enseigner sans « remplir des vases [mais pour] allumer des feux ».
C’est la formule pied-à-terre, un petit endroit à vous. Vous voici donc dans votre « chambre en ville » ! Une chambre au look bien contemporain, soignée jusque dans ses moindres détails. On y a mis des couleurs, celles d’un bord de mer un peu fantasmé, entre jaune et bleu, auxquelles on a ajouté des matières brutes pour la touche urbaine. Et si chaque chambre est indépendante, vous avez quand même accès au toit-terrasse. Là, sur un vaste espace, un salon d’extérieur, un jacuzzi et même une petite cuisine bien appareillée vous attendent. De quoi partager, dans une simplicité chic, vos expériences de la journée. Vous préférez l’aisance d’un service hôtelier ? Pas de problème ! A une minute à pied, vous avez accès aux prestations de l’hôtel 115 The Strand. Une véritable aubaine, qui se déguste sous la forme d’un resto, mais aussi d’un spa et d’un autre toit-terrasse solidement armé d’un bar à cocktails — deux, c’est mieux qu’un ! Et que vous soyez ici ou là, vous restez en plein cœur de la petite ville d’Il-Gżira : encore plus de cafés, bars ou restaurants à portée de main ! La ville est à vous.
L’histoire est un peu tordue et justement assez pour qu’on s’y penche un peu. Prenez une île et son archipel et plantez-y assez de négoce pour devoir y ouvrir des hôtels. Le premier du lot a été inauguré au cœur de la Citadelle de l’île de Gozo, et l'hôtel Duke of Edinburgh n'a pas été long à le rejoindre. Seulement voilà, quelques têtes couronnées plus tard et plusieurs décennies après, il a perdu son aura, son petit truc en plus. Alors on défait donc le tout et on recommence : aux quatrième et cinquième étages du bâtiment, c'est un nouvel hôtel, le Duke, qui ouvre ses portes en 2017. Cette fois, il est entouré de boutiques et autres luxes urbains. Et si l’âme est toujours là, avec une déco nettement plus moderne, votre nouvelle adresse en a profité pour équiper ses chambres de tout le confort récent — comprenez prises USB et écran plat, bien sûr. Et sinon, comme le Duke est génialement situé en plein centre de l’île, vous voilà au cœur des choses, prêts à entamer une visite cardinale de Gozo. Les bars et restaurants sont juste à côté et les premières plages à trois kilomètres, pas plus ! Le Duke ou la tentation d’une île…
Habitués de la formule – d’autres adresses à Milan, Marseille ou Londres –, vous ne serez pas déçus par le Nhow Berlin ! Un emplacement de rêve dans la ville, entre culture et fête. Un bâtiment au look post-industriel, qui donne l’impression de ne pas être tout à fait fini, planté là en bord de rivière Sprée. Et à l’intérieur, une déco psychotrope qui fait un peu tourner la tête. Voilà pour les présentations. Fort de ce look d’un autre genre, le Nhow Berlin joue aussi les ambianceurs avec une sélection musicale plutôt léchée. Il faut dire qu'il y a deux studios d’enregistrement au sein de ses murs... Ce qui ne fait qu’ajouter à sa sexytude. Autre atout, et pas des moindres : conseillé par le roi de la gastronomie moléculaire – l’espagnol Ferran Adrià, ancien chef du grand El Bulli – le Nhow s’est vite rendu célèbre pour ses soirées festives. Ici, on manie aussi bien les beats que les drinks et autres friandises yummy. Reste les chambres qui, elles non plus, n’ont pas été laissées en reste. Plus calmes dans les tons, elles font quand même honneur à l’esprit pop du Nhow en vous offrant trois thématiques colorées, avec un confort aussi raffiné que high-tech. Bref, la destination idéale pour les urbains noctambules.