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Située en Europe du Sud-Est, la Grèce se trouve à environ 1 900 km de Paris. Un aller-retour en Grèce en classe économique émet aux alentours de 0,8 tonne d’éq. CO2. À titre de comparaison, un français émet en moyenne 10 tonnes d’éq. CO2 par an, et devra n’en émettre que 2 tonnes éq. CO2 d’ici 2050 pour atteindre l’objectif de neutralité carbone. Source: MyClimate.

Les émissions moyennes de CO2 basées sur la consommation par habitant en Grèce sont de 5.1 tonnes par an. Afin de limiter le réchauffement climatique à moins de 2 degrés d’ici la fin du siècle, chaque habitant devrait émettre moins de 2 tonnes par an avant 2050, bien en dessous de la moyenne mondiale de 4,4 tonnes. À titre d'information, les émissions basées sur la consommation sont les émissions nationales corrigées pour prendre en compte les échanges commerciaux. Cela signifie les émissions produites sur le territoire moins celles liées aux exportations, plus celles résultant des importations. Sources: Climate Watch & Our World in Data.

L'empreinte carbone d'une nuit d'hôtel en Grèce est de 39.1 kg d’éq. CO2. En moyenne, 60 à 70% de l’empreinte carbone d’une nuit d’hôtel provient de la consommation d’énergie. Cela prend par exemple en compte l'éclairage, la climatisation, l'énergie utilisée pour laver les draps ou encore chauffer l'eau des douches. L’empreinte carbone d’une nuit d’hôtel est donc très fortement corrélée à celle de la production d’électricité du pays. À titre de comparaison, l'empreinte carbone d’une nuit d'hôtel en France est de 6.6 kg d’éq. CO2 (chiffres basés sur des données de 2021). Source: Hotel Footprint - GreenView.

La Grèce obtient une mauvaise note sur ce critère car elle utilise plus de ressources que ce que la planète peut régénérer en un an. Il faudrait actuellement l’équivalent de 2,6 planètes Terre pour que la consommation grecque de ses ressources soit durable et pérenne. Au niveau global, il en faudrait l'équivalent de 1,7 Terres. La Grèce a des efforts à faire quant à la quantité de ressources qu'elle utilise en une année afin de respecter les accords de Paris. Source: Earth Overshoot Day.

Le mix électrique d’un pays correspond à la répartition des sources d'énergie utilisées pour produire l'électricité du pays. Le mix électrique de la Grèce repose principalement sur les énergies fossiles (58,7%) dont 40,9% de gaz et les énergies renouvelables (41,3%), émettant en moyenne 492 g d’éq. CO2 par kWh produit (chiffres 2021). À titre de comparaison, le mix électrique de la France émet moins de 100 g d’éq. CO2 par kWh produit. Source: Base empreinte® - ADEME.

D’après les Nations Unis, la Grèce possède un indice de développement humain de 88,7. Ce score plutôt élévé, est de 15,5 points au-dessus de la moyenne mondiale de 73,2. L'espérance de vie dans le pays et le taux d'alphabétisation sont bien au-dessus de la moyenne mondiale. Le PIB par habitant est légèrement au-dessus. Source: IDH - Programme de Développement des Nations Unies.

Le tourisme représente 19,9% de l’emploi en Grèce. Le pays est donc relativement dépendant du tourisme, puisque celui-ci contribue à l’économie locale à hauteur de 20,7% du PIB. De plus, les infrastructures de tourisme y sont déjà largement établies. Source: World Travel and Tourism Council (WTTC).

En Grèce, 99% de la population a accès à une source d'eau potable améliorée depuis son logement. Cependant, le stress hydrique (lorsque la demande en eau dépasse les ressources disponibles) dans le pays est extrêmement élevé (>80%). En Grèce, 81% de la consommation d'eau est pour le secteur agricole. En effet, il existe une forte irrégularité géographique des précipitations, contraignants certains agriculteurs a utiliser une très grande quantité d'eau. Sources: Nations Unis & Institut des Ressources mondiales & Organisation pour l'alimentation et l'agriculture (FAO).

L’intensité touristique correspond au rapport entre le nombre d’arrivées et le nombre d'habitants du pays. La Grèce accueille 34 millions de touristes par an, contre 10 millions d’habitants. L’intensité touristique y est donc élevée. L'industrie du tourisme est un moteur de l'économie grecque. Cependant, le coût de la vie pour les touristes a tellement augmenté ces dernières années qu’il a rendu le tourisme inaccessible pour une partie de la population grecque. De plus, l'afflux important de touristes endommage les sites culturels et historiques. Source: La Banque Mondiale.

La Grèce fait face à des défis dans le domaine des politiques publiques, mais des efforts sont faits pour améliorer la situation. L'accès à l'eau est garanti mais la qualité est très variable selon les régions et les infrastructures sont sous-dimensionnées. Avec la reprise de l’activité touristique, une recrudescence de vols à la tire a été constatée, entraînant des pertes de documents de voyage et d’identité. Il y existe de plus une menace terroriste modérée mais existante. Source: Indice des services publics - The Global Economy.

La Grèce a très largement établi des politiques d'encadrement des droits du travail. Il y existe entre autres un salaire minimum, un encadrement de la sécurité au travail, un système de chômage et de retraite. Cependant, la Confédération Syndicale Internationale a communiqué que le degré de violation de ces droits est très élevé en Grèce, détériorant très grandement les conditions réelles des travailleurs. Sources: Indice des droits du travail - Wage indicator et Centre for Labour Research & Indice des droits dans le monde - Confédération Syndicale Internationale.

L'impact de l'activité humaine sur les écosystèmes terrestres en Grèce est jugé modéré. La Grèce, riche en histoire et en patrimoine, connaît une urbanisation croissante, en particulier dans des zones comme Athènes. Cependant, la préservation de nombreux sites historiques et naturels a aidé à limiter la conversion des terres naturelles en terres construites ou cultivées. Source: Wildlife Conservation Society.

En Grèce, la gestion des déchets est relativement bonne. Le pays a un bon niveau de gestion des déchets solides (en termes de collecte et de traitement) avec un score de 90.5/100. Le pays a cependant de très gros efforts à faire en termes de taux de recyclage (score de 22.4/100) et de responsabilité liée à la pollution de plastique des océans (score de 36.3/100). Source: Indice de performance environnementale (gestion des déchets) - Université de Yale.

L’indice de performance environnementale permet d’évaluer dans quelle mesure les pays se rapprochent des objectifs fixés en matière de politique environnementale. La Grèce est classée 28/180, avec un score de 56.2/100. Le pays a un score de 53.9 en termes de vitalité des écosystèmes, 71.5 en termes de santé et 50.8 en termes de politique climatique. Source: Indice de performance environnementale - Université de Yale.

La Grèce compte 28 sites et héritages culturels classés au patrimoine mondial de l’UNESCO. Le pays est célèbre pour ses temples antiques et son tourisme balnéaire, ainsi que ses villes à l'architecture particulière, typique du pays. Source: UNESCO.

De 2000 à 2020, la Grèce a enregistré une diminution de 2,4 % de sa couverture forestière, représentant une perte de 18 900 million d'hectares de terres arborées. Cette réduction modeste est principalement attribuée à des incendies de forêt, l'exploitation forestière non réglementée et l'urbanisation. En 2021, le pays avait été frappé par de violents feux de forêt, qui avaient ravagé 103 000 hectares. Source: Global Forest Watch.

Le taux d’intégrité de biodiversité moyen de la Grèce est de 44%, signifiant une très forte perte de biodiversité par rapport à un écosystème de référence sur lequel l'impact humain est minime. En Grèce, une diversité végétale remarquable de plus de 6 600 espèces distinctes est répertoriée, affichant un taux d'endémisme de la flore à 15%, le plus élevé en Europe. Ces dernières années, le pays a réalisé des avancées notables dans la préservation de la biodiversité grâce à l'établissement d'un réseau de zones préservées. Cependant, les effets grandissants du réchauffement climatique accentuent considérablement les occurrences naturelles telles que les vagues de chaleur, les incendies et les périodes de sécheresse, intensifiant ainsi les pertes en biodiversité. Source: UN Biodiversity Lab.